Grand Cru Classé de Graves Propriété de Michèle et Alfred-Alexandre Bonnie depuis 1996 Connu pour la qualité de son terroir et sa fameuse croupe de graves La vigne est labourée, aucun herbicide n’est employé Elevé sur lies fines en fûts de chêne français, 65% de bois neuf
Caissage
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Le Château Malartic Lagravière est un Grand Cru Classé de Graves.
Le Domaine de Lagravière est connu depuis toujours pour la qualité de son terroir et sa fameuse croupe de graves. Le Château fut renommé Malartic-Lagravière en l'honneur du Comte Hippolyte de Malartic, amiral au service des Rois de France et propriétaire du domaine au XIIIe siècle.
Rachetée fin 1996 par Michèle et Alfred-Alexandre Bonnie, la propriété a été complétement rénovée. Toutes les conditions ont été réunies pour que ses vins honorent leur place parmi les tous premiers grands crus bordelais : un terroir et un vignoble de qualité, des installations innovantes et performantes totalement mises au service des méthodes de vinification traditionnelle, une équipe engagée et passionnée.
Dès 1997, la Famille Bonnie met en œuvre ses convictions environnementales, l’exploitation est conduite en lutte raisonnée, avec une certification officielle obtenue en 2008. La vigne est labourée, aucun herbicide n’est employé, les traitements sont sélectionnés, etc….
En rouge, les vins sont élégants et concentrés tandis que les blancs sont tout en délicatesse. Le Château produit deux seconds vins, Le Comte de Malartic et la réserve de Malartic.
Robert Parker : " une propriété qui produit d'excellents vins, dignes du plus grand intérêt ! "
Elevage sur lies fines en fûts de chêne français dont 65% de bois neuf.
Situé sur l’un des plus anciens terroirs viticoles bordelais, le Château Malartic-Lagravière, alors domaine de la Gravière, fut tout d’abord la propriété du Comte Hippolyte de Maurès de Malartic au cours du 18ème siècle. Illustre serviteur du Royaume de France, il fut des grandes navigations de l’époque, embarquant ses barriques de vin pour les vendre à Pondichéry.
C’est en 1850 que la nouvelle propriétaire du domaine, Madame Arnaud Ricard, accola le nom de Malartic à celui de Lagravière en hommage à l’illustre amiral. Lentement mais sûrement, le vignoble fut reconstitué et enrichi de nouvelles petites parcelles pour atteindre la physionomie qu’il conservera jusque dans les années 1950. Preuve que son excellente réputation n’est pas usurpée, le Château Malartic-Lagravière est l’un des seuls six crus distingués à la fois en blanc et en rouge lors du classement des Graves de 1953.
Jacques Marly sera le dernier représentant de la lignée Ricard à gérer le domaine, avant d’être vendu en 1996 à la famille Bonnie. Dès leur arrivée, le Château Malartic-Lagravière prend le cap de l’agriculture raisonnée, avec une certification obtenue en 2008 et une nouvelle approche humaine.
Ses 53 hectares de vignes (plantés en cabernet sauvignon, merlot, petit verdot et cabernet franc pour les rouges et en sauvignon et sémillon pour les blancs) sont situés à l’arrière du château sur la plus belle croupe de graves de Léognan. Posé sur une haute terrasse profondément entaillée par le ruisseau de l’Eau Blanche et ses affluents, le sous-sol de calcaire coquillé, composé de fossiles provenant des mers chaudes et de veines d’argile, retient une importante réserve d’eau qui assure une parfaite alimentation hydrique de la vigne. Si on rajoute à cela un ensoleillement optimal et des variations climatiques minimales, on obtient tout simplement une palette idéale pour produire de grands vins.
L’équipe technique peut compter sur des outils techniques très performants, à l’image de son chai, construit en 1998 par l’architecte Bernard Mazières, qui fut l’un des premiers à disposer d’un transfert des raisins par gravitation. Le cuvier octogonal est composé de 20 cuves en inox et de 10 cuves en bois tronconiques et thermorégulées dédiées à la vinification parcellaire. Après l’assemblage, les vins sont élevés de 16 à 22 mois en fûts de chêne neuf de 50 à 70%.
Le Château Malartic-Lagravière a progressé de manière évidente grâce à la passion et à l’engagement d’Alfred-Alexandre Bonnie. Réputé dans le monde entier pour sa qualité et sa régularité, il est l’exemple parfait du renouveau de l’appellation.
Le blanc est frais, aromatique, élégant, racé et intense alors que le rouge est tout simplement l’un des plus intéressants de l’appellation. Le résultat d’un travail parfaitement réalisé et très abouti qui lui a permis de gagner en ampleur et en profondeur.
Le Château Malartic-Lagravière propose un second vin en blanc et en rouge sous l’étiquette La Réserve de Malartic qui offre une belle trame veloutée.
En 1964, les viticulteurs de la région nord des Graves de Bordeaux ont demandé à l’INAO la reconnaissance d’une ou deux appellations communales et c’est ainsi qu’a été créée l’appellation Pessac-Léognan.
Aujourd’hui, le vignoble de Pessac-Léognan couvre une superficie de plus de 1610 hectares de sols les plus graveleux et les plus typiques. Environ 70 crus se partagent ce magnifique terroir, parmi lesquels on distingue 16 Crus classés dont Haut-Brion (classé en 1er Cru en 1855 et 1973). Ces derniers représentent plus du tiers de la production des Pessac-Léognan blancs et rouges.
L’encépagement pour les vins rouges se compose de Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Petit Verdot, Côt ou Malbec, Merlot noir et Carmenère et pour les vins blancs, de Sémillon, de Sauvignon (au moins 25%), ainsi que de Muscadelle.
Les rouges présentent des vins structurés, avec des tannins nobles, subtils et denses, Ils offrent pour beaucoup de connaisseurs, à la fois la grandeur, la finesse et l’élégance ainsi qu’un joli potentiel de garde. Le Château Haut-Brion, d’ailleurs, se pare auprès de nombre d’amateurs, du titre de vin le plus élégant du monde…
Les blancs, présentent généralement une belle fraîcheur, une belle vivacité et tonicité avec des fins de bouche très longue. Ce sont les seuls qui peuvent rivaliser avec les grands blancs de Bourgogne.
