Vin Rouge / Bordeaux / Saint-Estèphe Aop / Deuxième Grand Cru Classé /
bouteille 75cl / 13 °
Charpenté
Précis
Fruité
Second Grand Cru Classé 1855 en appellation Saint-Estèphe Théodore Dumoulin rachète une lande couverte de fleurs en 1778 La propriété appartient à la famille Bouygues depuis 2006 La note maximale (100 pts) par Robert Parker en 1990, 2009 et 2010 Élevage 18 mois en fûts de chêne français dont 60% de bois neuf
Caissage
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Château Montrose est un Second Grand Cru Classé 1855 en appellation Saint-Estèphe. Il est l'un des rares vins de Bordeaux à se voir décerner trois fois la note maximale (100 pts) par Robert Parker en 1990, 2009 et 2010.
L'histoire de Montrose est passionnante à plus d'un titre. Sa découverte, on peut dire, son invention est l'œuvre d'Etienne-Théodore Dumoulin et de son fils Etienne-Théodore junior Dumoulin. Etienne Théodore acheta en 1778 à Alexandre de Ségur un coteau graveleux, en réalité une lande couverte de bruyère dont les fleurs dans les tons roses violacées étaient un repère pour les navigateurs remontant l'estuaire, une colline rose, un mont rose qui donna le nom de Montrose à ce lieu. Le terroir était là avec déjà un nom. C'est Etienne Dumoulin junior qui commença à y planter la vigne en 1815.
Ce domaine a crû non seulement en dimension, mais surtout en qualité : le classement des crus de la Gironde en 1855 le fait figurer parmi les Seconds Crus Classés. Deux autres familles, les Dolfus au XIXème siècle et les Charmolue au XXème siècle vont donner à ce cru le lustre qu'on lui connaît et surtout développer un ensemble de bâtiments, comme un village, avec ses rues, ses places, ses avenues.
Exceptionnelle est aussi l'organisation des parcelles autour du château dans un dessin géométrique en grand rectangle séparé par de larges allées qui facilitent grandement les travaux.C'est à ces aménagements des plus pratiques que le Grand Cru de Montrose se doit d'être cité comme un vignoble modèle.
La propriété appartient à la famille Bouygues depuis 2006.
Château Montrose possède un second vin : La Dame de Montrose.
Le vignoble est cultivé selon les principes de la lutte raisonnée.
Lorsqu’en 1778, Théodore Dumoulin rachète le Château Calon à Nicolas-Alexandre de Ségur, le Château Montrose n’existe pas encore. C’est Etienne, son fils, qui aura l’idée de débroussailler les terres d’Escargeon en 1815, d’y planter des vignes et d’y construire un château, nommant le lieu Montrose en référence aux bruyères à fleurs roses présentes sur le domaine.
Repris à sa mort en 1861 par Mathieu Dolfus, le domaine qui fût entre temps parfaitement réorganisé et modernisé passera ensuite aux mains de la famille Charmoulüe, qui restera à sa tête pendant trois générations.
Entré dans le giron des frères Martin et Olivier Bouygues en 2006, le Château Montrose, 2ème Grand Cru Classé de Saint-Estèphe en 1855, a tout d’abord été enrichi de 22 hectares de vignes rachetées au domaine voisin de Phélan Ségur avant de voir ses bâtiments viticoles totalement rénovés.
Localisé sur un empilement géologique complexe vieux de plusieurs millions d’années réunissant des sols de graves mélangées à du sable et de l’argile, son vignoble de 95 hectares planté en cabernet-sauvignon, merlot, cabernet-franc et petit verdot s’offre le luxe d’être constitué d’un seul tenant et de profiter d’une incroyable variété de terroirs.
Après avoir confié la direction du domaine à Jean-Bernard Delmas, ex-régisseur du Château Haut-Brion, qui a particulièrement veillé à la qualité du travail du sol, du replantage, de l’éclaircissage et des vendanges en vert, la propriété est aujourd’hui dirigée par Hervé Berland.
Reconnu pour sa régularité sans faille, le Château Montrose a produit quelques millésimes légendaires. D’ultimes réglages apportés par la nouvelle équipe lui ont permis d’aller encore plus loin dans la précision et la netteté. 30 personnes supplémentaires ont été embauchées pour vendanger les 18 hectares bio, la conversion totale étant prévue d’ici 5 ans.
Incontournable de l’appellation Saint-Estèphe, le Château Montrose demande de la patience : long et parfaitement défini, généreux et ample, il a besoin de temps pour développer son bouquet d’une rare complexité.
Pour une approche plus rapide, La Dame de Montrose, le second vin de la propriété offre une précision surprenante.
En bref : Sur la rive gauche de la gironde, au nord de Pauillac, Saint Estèphe est l’un des vignobles les plus anciens du Médoc qui propose des vins de grandes qualités allant Du Cru Bourgeois au Cru classé. L’appellation représente 1200 hectares. Rouge uniquement
Caractères des vins
De couleur rouge intense, issus de l'assemblage de cépage cabernet -sauvignon avec une forte proportion de cépage merlot. Le cabernet-sauvignon majoritaire dans l'assemblage confère au vin sa structure, son bouquet et son potentiel de vieillissement. Le merlot second cépage de l'assemblage apporte de la rondeur et des notes de fruits rouges aux vins. Le cabernet franc et le petit-verdot complète en faible proportion l'assemblage. Le petit-verdot donne un vin riche en couleur, en fruits, en tannins et apporte de la fraîcheur dans les années de grande maturité.
Conseil du sommelier
Si l’agneau reste son terrain de prédilection, certains gibiers comme le lièvre ou encore des abats s’en accommoderont très bien. Fromage a pâte dure ou croute fleurie. Température de service : 15°
Situation
La zone géographique de l’appellation « Saint-Estèphe » s'étend sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde sur le territoire de la commune de Saint-Estèphe en une bande de 7 kilomètres de long limitée au nord par l’Estey d'Un à la sortie du hameau de Saint-Corbian et au sud par par la Jalle du Breuil qui le sépare du vignoble de Pauillac.
Les hameaux aux noms de Marbuzet, Blanquet, Pez, Leyssac ou Saint-Corbian, structurent l'aire d'appellation et localisent l'implantation des châteaux viticoles.
Terroirs
Le vignoble est planté sur les terrasses graveleuses quaternaires de graves garonnaises, disséquées par l'érosion hydroéolienne en croupes (collines) dont l'altitude varie entre 4 et 40 mètres. Les croupes sont bien drainées, les eaux de ruissellement s'écoulent vers les marais et les petits ruisseaux présents au bas des pentes avant d'être canalisées vers la Gironde. On peut citer au nord : le marais drainé par « l’Estey de la Calupeyre » et au sud le marais de Lafite, drainé par la « Jalle du Breuil ».