Vin Rouge / Bordeaux / Saint-Emilion Grand Cru Aop / Second Vin Du Château /
bouteille 75cl / 13 °
Second vin du Ch. Cheval Blanc, 1er Cru Classé de Saint-Emilion Une histoire commencée au XVIIIème siècle Propriété de Bernard Arnault et du baron Albert Frère depuis 1998 Elevé 100% en fût, ceux du Cheval Blanc du millésime passé Un terroir qui n'a jamais reçu de traitement herbicide
Caissage
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Au XVIIIème siècle, l'actuel terroir de Cheval Blanc comportait une importante surface de vignes, comme l'atteste une carte de Belleyme, datée en 1764. Près d'un siècle plus tard, la propriété est acquise par la famille Fourcaud-Laussac qui la conservera jusqu'en 1998, et la cèdera alors à Monsieur Bernard Arnault et au Baron Albert Frère. Château Cheval Blanc compte au cours du siècle passé, le plus grand nombre de millésimes exceptionnels qu'aucun autre grand cru classé.
Voisin de Saint-Emilion et de Pomerol, les 45 parcelles couvrent 39 hectares et possèdent chacune une géologie qui lui est propre, pour une richesse sans pareille donnant un caractère unique au vin.
Les sols composés d’argile et de graves grossières sur certaines parcelles, plus fines et sableuses sur d’autres, cohabitent à proportion à peu près égale, ce qui différencie Château Cheval Blanc de ces prestigieux voisins pourtant dotés d’excellentes conditions géologiques.
L’encépagement est lui aussi original dans ces proportions et l’âge de ces vignes. Tous ces attributs confèrent à chaque parcelle une identité propre et expliquent en partie la naissance d’un vin merveilleux façonné par un savoir-faire d’excellence.
La production annuelle est d’environ 80 000 bouteilles.
Né en 1988, le Second vin se nomme « Le Petit Cheval », produit à 15 000 bouteilles.
L’histoire du domaine commence au 18ème siècle, alors qu’il n’était qu’une modeste métairie avec une importante surface de vignes sur le lieu-dit Cheval Blanc, situé au confluent de l’Isle et de la Dordogne, à l’est de Libourne, sur l’actuelle appellation Saint-Emilion. Près d’un siècle plus tard, la propriété est acquise par Jean-Jacques Ducasse, président du tribunal de Libourne qui, en 20 ans et à force de rachats de parcelles provenant du Château Figeac, constitue le domaine de Cheval Blanc dont le parcellaire est resté quasiment identique depuis. L’union de sa fille Henriette avec Jean Laussac-Fourcaud va marquer un nouveau tournant dans la destinée de Cheval Blanc. Ayant compris avant tout le monde l’importance de la contrainte hydrique pour produire les plus beaux vins, il fait créer un incroyable réseau de drains muraillés et couverts qui s’avérera très efficace. Une inspiration qui le pousse également à replanter une bonne partie de la propriété en Merlot, cépage-roi de la Rive Droite, et en Cabernet Franc. Un choix totalement atypique mais payant puisque Cheval Blanc est considéré dès 1880 comme l’égal des Premiers Grands Crus du Médoc et comme l’un des vins les plus réguliers au monde. Une notoriété qui lui permet même de figurer à la carte des plus prestigieux repas officiels. Au décès de Jean Laussac-Fourcaud en 1888, le domaine revient à son fils Albert, qui inverse l’ordre de son nom de famille. Jacques et Joseph, ses fils, poursuivront la politique d’excellence mise en œuvre par leur père et leur grand-père jusqu’au passage de témoin qui a lieu en 1998, quand deux amis de longue date amoureux des grands vins, Bernard Arnault et le Baron Albert Frère, décident de racheter le prestigieux château. Ils lui insufflent une nouvelle vitalité dans le respect de son histoire et de son patrimoine tout en maintenant les équipes en place. La propriété forme un ensemble homogène de 40 hectares d’un seul tenant, à la limite de l’appellation Pomerol. La conjonction du terroir d’une qualité exceptionnelle et de l’encépagement (cabernet franc et merlot) lui confère une identité organoleptique très marquée. La protection raisonnée du vignoble est un maître mot pour Cheval Blanc : il n’y a jamais eu aucun herbicide sur son terroir. La quête d’une qualité parfaite, menée par Pierre Lurton et les œnologues Cornelis Van Leeuwen et Gilles Paquet, s’inscrit aujourd’hui dans une démarche alliant culture du détail et recherche de la précision. Le nouveau chai, qui possède 52 cuves pour respecter aussi fidèlement que possible le parcellaire du domaine, est l’un des très rares bâtiments de ce secteur d’activité à être certifié HQE. Le Château Cheval Blanc, récompensé par le plus grand nombre de millésimes exceptionnels au siècle dernier, et qui bénéficie sans discontinuer de notations remarquablement hautes depuis plus de 10 ans, a plus que jamais le vent en poupe. Fort d’une typicité très proche de son aîné, Petit Cheval, le second vin de la propriété, offre une superbe introduction à l’excellence du grand vin.
L’appellation Saint-Emilion Grand Cru, nichée au creux du Libournais, fief inébranlable des vins rouges, est en aire délimitée par deux appellations Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru, « Grand Cru Classé » et « Premier Grand Cru Classé » étant toutes deux des mentions. Cette appellation se démarque par sa grande diversité de sols et de sous-sols (graveleux au nord-ouest et sableux sur les bords de la Dordogne) qui font la spécificité des vins produits, qui s’avèrent être les vins les plus anciens de France. L’encépagement des Saint-Emilion Grand Cru est composé de Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Carmenère, Merlot noir, Côt ou Malbec.
Saint-Emilion nous présente généralement des vins très frais, profonds, riches et structurés avec une structure tannique assez forte qui s’explique par la part de merlot qui ne cesse d’augmenter dans l’assemblage final.
Il est cependant difficile de généraliser sur les Saint-Emilion, compte tenu de la diversité des styles et des sols. C’est sur un sol argilo-calcaire que se récoltent la majeure partie des Premiers Grands Crus Classés, tel le Château Ausone ; Tandis que les autres, tel le Château Cheval-Blanc viennent sur les terres de Graves du nord-ouest de la commune, aux confins de Pomerol.
