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Château Boyd Cantenac
Chateau Boyd Cantenac 2023
Vin Rouge / Bordeaux / Margaux Aop / Troisième Grand Cru Classé / bouteille 75cl / 13 °
Troisième Grand Cru Classé 1855 en appellation Margaux
La famille Boyd acquiert ce vignoble à Cantenac en 1754
Sous le giron de la famille Guillemet depuis 1932
Elevé en fûts de chêne merrain
Apte aux longues gardes
La famille Boyd acquiert ce vignoble à Cantenac en 1754
Sous le giron de la famille Guillemet depuis 1932
Elevé en fûts de chêne merrain
Apte aux longues gardes
L'avis du sommelier
Harmonieux, élégant et puissant, il a besoin de s’assagir en cave
Caissage
N'oubliez pas de sauvegarder votre personnalisation pour pouvoir l'ajouter au panier- Marque Château Boyd Cantenac
- Appellation Margaux Aop
- Millésime 2023
- Couleur Rouge
- Degré 13 °
- Température de service Entre 16 Et 18 C
- Région
- Bordeaux
- Pays Origine
- France
- Classement
- Troisième Grand Cru Classé
- Fermeture
- Bouchon
- Contenance
- Bouteille 75cl
- Super famille
- Vin
- Famille
- Bordeaux Rouge
- Sous Famille
- Margaux
- Pays de fabrication
- France
- Volume total
- 0.75 L
- Code Pays
- Fr
P23102300
L'info en +
Château Boyd Cantenac est un troisième Grand Cru Classé 1855 en appellation Margaux.La famille Boyd était une importante famille de négociants de Belfast, exportateurs de laine. La chute du marché de la laine les poussa à émigrer vers le continent, et ils s'installèrent à Bordeaux, acquérant ce vignoble à Cantenac en 1754.
Le domaine fut repris par John Lewis Brown du Château Brown, puis plus tard par la famille Ginestet. Depuis 1932, le Château Boyd-Cantenac appartient à la famille Guillemet.
Vignoble d'une superficie de 17 hectares au coeur de l'appellation Margaux, sur des graves silicieuses maigres et drainantes du Quaternaire, qui donnent des sols chauds et permettent un enracinement profond de la vigne.
Les vignes sont cultivées en lutte raisonnée.
C’est en 1754 que le domaine viticole du Château Boyd a été créé par Jacques Boyd, un écuyer issu d’une famille de Belfast qui avait fait le choix d’émigrer en France. Malgré un beau succès, la famille Boyd fit faillite peu avant la Révolution Française. En 1806, John Lewis Brown, négociant et armateur bordelais originaire d’Écosse et époux de la petite-fille de Jacques Boyd, s’en porte acquéreur. Pris dans la tourmente financière, il revend le domaine en 1843 à messieurs Gromard et Verrière, marquant les prémices du partage du vignoble entre les futurs Château Cantenac-Brown et Château Boyd-Cantenac.
Malgré sa distinction de 3ème Grand Cru Classé en 1855, les épidémies qui touchèrent le vignoble de Bordeaux portèrent un coup fatal à la production de vin du domaine à la fin du 19ème siècle. Il faudra attendre le début du 20ème siècle pour que le vignoble soit reconstitué par les familles Laurent et Ginestet avant d’entrer, en 1932, dans le giron de la famille Guillemet. Dirigée depuis 1996 par Lucien Guillemet, œnologue et agronome, et son neveu Olivier Salques, cette discrète propriété dispose d’un vignoble de 17 hectares composé de cabernet sauvignon, merlot, cabernet franc et petit verdot plantés sur un sol composé de graves silicieuses. A l’issue des vendanges manuelles, la vinification en cuves inox et ciment précède l’élevage en barriques de chêne merrain (majoritairement neuf) pour une période de 12 à 18 mois. Mus par un esprit de famille authentique loin des apparats et d’un sens de la vinification à la hauteur de la compréhension de leur terroir, ils ont fait du Château Boyd-Cantenac une valeur sûre de l’appellation même si son boisé marqué est presque anachronique face à une concurrence très affûtée avide de modernisme.
Harmonieux, élégant et puissant, le Château Boyd-Cantenac a besoin de s’assagir en cave avant de dévoiler sa toute finesse, son élégance, sa subtilité, sa densité et son très beau soyeux. Jacques Boyd, Joséphine de Boyd et La Croix de Boyd-Cantenac, les autres vins du domaine, s’inscrivent dans les standards de l’appellation et poursuivent leur chemin sans prêter attention aux effets de modes.
Malgré sa distinction de 3ème Grand Cru Classé en 1855, les épidémies qui touchèrent le vignoble de Bordeaux portèrent un coup fatal à la production de vin du domaine à la fin du 19ème siècle. Il faudra attendre le début du 20ème siècle pour que le vignoble soit reconstitué par les familles Laurent et Ginestet avant d’entrer, en 1932, dans le giron de la famille Guillemet. Dirigée depuis 1996 par Lucien Guillemet, œnologue et agronome, et son neveu Olivier Salques, cette discrète propriété dispose d’un vignoble de 17 hectares composé de cabernet sauvignon, merlot, cabernet franc et petit verdot plantés sur un sol composé de graves silicieuses. A l’issue des vendanges manuelles, la vinification en cuves inox et ciment précède l’élevage en barriques de chêne merrain (majoritairement neuf) pour une période de 12 à 18 mois. Mus par un esprit de famille authentique loin des apparats et d’un sens de la vinification à la hauteur de la compréhension de leur terroir, ils ont fait du Château Boyd-Cantenac une valeur sûre de l’appellation même si son boisé marqué est presque anachronique face à une concurrence très affûtée avide de modernisme.
Harmonieux, élégant et puissant, le Château Boyd-Cantenac a besoin de s’assagir en cave avant de dévoiler sa toute finesse, son élégance, sa subtilité, sa densité et son très beau soyeux. Jacques Boyd, Joséphine de Boyd et La Croix de Boyd-Cantenac, les autres vins du domaine, s’inscrivent dans les standards de l’appellation et poursuivent leur chemin sans prêter attention aux effets de modes.
L’appellation Margaux s’étend sur cinq communes de la Rive Gauche du vignoble bordelais : Margaux, Cantenac, Soussans, Labarde et Arsac pour lesquelles le terroir est caillouteux-graveleux avec quelques bancs calcaires, marneux et sablonneux. 21 Crus classés en 1855 ressortent de cette appellation (un Premier en 1855 et en 1973, 5 Seconds, 10 Troisièmes, 3 Quatrièmes et 2 Cinquièmes). Ledit terroir est bien protégé des vents océaniques par la forêt et bénéficie par l’estuaire de la Gironde d’un excellent brassage d’air tempérant ainsi le climat.
Margaux a la particularité d’avoir une consonance féminine au niveau de la désignation du vin, qui n’est pas non plus dénué de féminité par sa grâce, sa finesse, sa souplesse, ainsi que par son élégance. L’encépagement de l’appellation est composé de Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Carmenère, Merlot rouge, Côt ou Malbec et Petit Verdot.
Les Margaux sont par excellence les vins les plus soyeux du Médoc. Ils nous dévoilent leurs charmes, leurs finesses des tannins. Les meilleurs Margaux peuvent être envoûtants. Le Château Margaux produit incontestablement l’un des meilleurs premiers grands crus du Bordelais. Quant à ses seconds vins, Le Pavillon Blanc et le Pavillon Rouge du Château Margaux, ils sont par ailleurs deux des meilleurs seconds vins du vignoble bordelais.